lundi 27 février 2012

fenetre meteo

ayant reussi a recuperer la meteo a 7 jours il apparait qu'il y a une opportunité de traverser vers la norvege qui ne se reproduira pas d'ici peu. alors  je tente  ma chance. donc pendant 3 jours pas dautres  messages que les points de la balise. je serais plus  bavard apres promis!

probleme d'acces a internet

pas d'acces fiable et donc pas de mise a jour du blog digne de ce nom avec photos. Je suis  a Hartlepool et vise directement peterhood

jeudi 23 février 2012

de la Manche à la Mer du Nord

Une belle étape de pratiquement 48 heures m’a conduit de Cherbourg à Harwich/Ipwich au Nord de l’estuaire de la Tamise, poussé par un vent comme il faut en force et direction.


Une caractéristique de cette partie de la Manche est le Schéma de Séparation du Trafic (TSS) qui régit les routes des cargos pour franchir le Cotentin et surtout le pas de Calais. Pour passer de la France à l’Angleterre on est amené à traverser les rails montant et descendant, qui sont bien fréquentés, sans compter les pêcheurs qui traquent le poisson entre les deux. Traverser les rails de nuit ou par mauvaise visibilité était auparavant un peu angoissant, car on ne sait pas si quelqu’un, à bord de ces monstres qui déboulent de 12 à 25 nœuds (grosso modo de 20 à 40 km/h), a vu la ridicule coque de noix que représente un voilier et a pris soin de l’éviter. Aujourd’hui, par la grâce de l’électronique, on ne sait toujours pas si on est vu, mais on connaît exactement leurs vitesse, cap, la distance à laquelle ils passeront, et bien plus encore : type de bateau, dimensions, destination, etc…


 
Celui-ci n’est pas passé loin, à 150 m, est le Veerseduk en route sur le rail descendant à 12 nœuds, destination Dublin


 


Le rail montant a été traversé la nuit, le descendant de jour. Pour pimenter un peu la chose la courroie du pilote s’est détendue et a cassé quelques heures après une tentative de réglage de la tension, heureusement à la limite du rail montant, car le bateau a dérivé livré à lui-même sans gouvernail le temps du changement.


La bouée Greenwich à l’entrée du TSS du pas de Calais est en fait un bateau feu. Je l’ai rasé de nuit, donc pas de photo, mais j’ai retrouvé son sister-ship à Harwich où deux sont stockés.

Ces bateaux feux sont automatisés donc inoccupés, mais ils l’ont été pendant longtemps. Bonjour la « secouée » les jours de tempête. Et la hantise des occupants de ces embarcations sans moteur de propulsion était que la chaîne casse ou également de se faire rentrer dedans par mauvaise visibilité. Aujourd’hui la plupart de ces bateaux feu servent de musée.


Qui dit pêcheurs dit poisson, qui dit poisson dit oiseaux. Et effectivement il y avait beaucoup de pingouins.


 Je vois déjà quelques sourcils se froncer : "il est en plein délire se croyant déjà au-delà du cercle polaire". J’invite les sceptiques à visiter le lien


Le soleil a bien voulu montrer les falaises de Douvre sous un beau jour  

  
Et je me suis fait une belle frousse en voulant couper au milieu des bancs de sable le long de la côte. Poussé plein vent arrière, et donc avec pratiquement pas la possibilité de ralentir et encore moins de s’arrêter, voir la sonde descendre, lentement mais sûrement, jusqu’à 3 m accélère quelque peu le rythme cardiaque. Mais c’est passé.


Et enfin, la surprise de traverser nuitamment un énorme champ d’éoliennes offshore dont j’ignorais l’existence (bien qu’ayant côtoyé les spécialistes des énergies renouvelables pendant des années) et non repéré sur mes cartes. Il est difficile d’évaluer la nuit la distance à laquelle se trouve des lumières au loin. Initialement j’apercevais donc de nombreuses lumières que je plaçais sur la côte, "loin devant", m’apprêtant à aller piquer un petit somme, puisque aucun bateau dans le coin. Puis intrigué par le fait qu’il ne devait justement pas y avoir de côte devant (la technologie rend moins rigoureux), j’ai attendu de voir venir et me suis donc retrouvé en plein dans ce qui va devenir, à en en croire le net, le premier champ éolien offshore du monde : Taneth et London Array. Les tentatives de photos ont hélas échouées, les éoliennes n’étant que faiblement éclairées (voire pas du tout pour certaines !)


La côte est de l’Angleterre est assez active et les marinas sont souvent dans les ports industriels, offrant un paysage assez éloigné de celui des fjords norvégiens ! 




Mais ces ports font partie du paysage maritime et ont aussi leur charme. Entrer dans le port en même temps, et de nuit évidemment, que l’un des plus gros portes containers du monde actuellement en service (15000 EVP), donne une sacrée ambiance !


Il y a donc eu 2 nuits en mer lors de cette étape. L'ambiance est feutrée avec éclairage minimum, en l'occurrence par une lampe tempête (nostalgie, nostalgie).


et il n'y a pas grand chose d'autre à faire que ........ manger!!


d'autres nuits en perspective....


lundi 20 février 2012

raz Blanchard


Passage mythique pour les plaisanciers normands, entre le cap de la Hague et l'ile anglo-normande d'Aurigny, car difficile à franchir à cause de la force des courants et la mer chaotique, voire brutale, qui en découle ! Il faut s’y présenter à la bonne heure et dans des conditions de vent raisonnables. Ce fut le cas aujourd’hui 17 février, et donc le Raz Blanchard a été allégrement passé, avec toutefois quelques minutes de rodéo spectaculaire, droit de péage incontournable.



 Escale à Cherbourg pour laisser passer un coup de vent. Nouveau départ le 20 février

route nord

Une aventure vraiment ? Le GPS donne le cap, que le pilote automatique suit au degré près, l’éolienne alimentant toute cette technologie. Les milles défilent tranquillement, sur une mer belle ce jour là.


La carte marine et la règle Cras sont posées sur la table à carte plus par habitude, voire nostalgie, que par nécessité, le monde entier tenant dans une carte mémoire d’appareil photo. 





c'est parti!

Les 15 et 16 janvier

Alea jacta est !  L’écluse est franchie et une jolie lumière sur la Rance donne le moral.


Première escale, les Chausey, totalement désert à cette époque

 

mercredi 15 février 2012

l'aventure du Télégramme

une amie a estimé le projet médiatisable, et donc j'ai eu l'honneur de la visite d'un journaliste du télégramme et la surprise, dans le hall d'une grande surface, de voir un "produit d'appel" étonnant!







bonjour la pression!!!

dimanche 12 février 2012

pourquoi "humandroide" ?

Le tout début de cette histoire est un  rêve de voyage ski/bateau dans les Alpes de Lyngen, tout au nord de la Norvège, en maturation depuis quelques années, illustré par l'image de présentation de ce blog, à une époque où j'étais encore en activité professionnelle. Or, à l'occasion du pot matérialisant la fin de cette activité, il m'a été offert une tablette fonctionnant sous Androïd. La première réaction a été de chercher ce que cette tablette pouvait apporter pour la réalisation du rêve, d'où, en tant que geek amateur, un temps considérable passé dans les tréfonds d'Androïd et le sentiment donc d'être transformé en Humanus Androidus, d'où le nom du blog, crée avec la  tablette en question.

Mais au final Androïd est totalement passé au second plan, et il n'en sera plus question dans la suite. Mais le nom du blog subsiste. L'objectif d'atteindre à la voile le nord de la Norvège perdure et les préparations plus terre à terre ont pris le dessus, notamment pour affronter les conditions nordiques.


Départ imminent, depuis la Vicomté sur Rance, prévu le 15 février.