je me suis trouvé confronté aujourd'hui à la limite de l'exercice consistant à naviguer seul. Ayant décidé de rejoindre une anse préalablement repérée et décrite comme bien abritée (pour pouvoir ausculter le pilote) je prépare l'ancre, m'approche jusqu'à avoir 4m de fond, mouille l'ancre, les 20m de chaine et encore une bonne dizaine de mètres de corde, et hop une belle rafale, peut être due à la montagne (vent catabatique je crois, fallvind en norvégien), prend le bateau en travers, et c'est parti pour un joli dérapage et comme les fonds descendent rapidement, cela ne risque pas de raccrocher. Il a donc fallu remonter tout ça, sans pouvoir mettre le bateau face au vent puisque je ne peux pas être au four et au moulin. Heureusement il y avait de l'eau à courir.
Sinon je ne sais pas comment je me serais tiré de cette situation. Et au final, un petit ponton de pêcheur a fait l'affaire, mais il a fallu l'aide d'un autochtone pour s'amarrer, toujours à cause des rafales
Et ensuite, bien à l'abri, relativement au chaud, un petit porto, la notion de refuge, voire de cocon prend tout son sens.
bonjour, ici gilles du port de lyvet. Un moyen pour déplacer votre véhicule coté port SVP (marchés les dimanches). merci.
RépondreSupprimergilles