lundi 16 avril 2012

De Sandnessjoen à Bodo


Trois étapes sous le soleil ou presque. En quittant Sandnessjoen, les sept sœurs étaient enfin visibles.







Vent d’est-nord-est toujours, et à la fois pour ne pas l’avoir pile dans le nez, et ne pas subir les effets de la côte, cap sur Traena, un archipel de petites îles, dont l’une jaillit spectaculairement de l’eau et figure dans tous les guides de Norvège



Finalement arrivée à Selvaer, la plus au nord de l’archipel, habitée en permanence par seulement une cinquantaine de permanents. Allure typique du petit port de pêche norvégien. Le ponton ‘visiteur’ est nettementplus court que le bateau !




Depuis pas mal de temps je vois ces canards noir et blanc. Peut être des eiders, bien connus pour leurs plumes utilisées dans les duvets. Ils ont été élevés à une époque, mais pas sûr que ce soit encore une activité économique.




Le lendemain (le 15 avril) route vers Bodo, vent faible, et malgré un temps globalement ensoleillé, de jolis grains de neige qu’on voit arriver par des nuages étonnants.



Sous le grain vent assez fort de n’importe quelle direction, puis d’un seul coup plus rien. Une espèce de ‘pot au noir’ local !

Mouillage bien sauvage dans un étroit chenal entre les îles de Lingeroy. Calme absolu. 10 m de fond, un peu de courant, tout cela me semblait propice à la pêche. J’ai mouillé le casier d’un coté, et la ligne avec un leurre de l’autre coté, qui frétillait de façon très réaliste juste au dessus du fond. Mais en fait, ce matin, j’ai remonté le casier avec la ligne !!! 



Et ce matin, un mythe est tombé : le macareux moine existe bel et bien, pas seulement sur les photos des Sept-Iles ou des Iles Scillies, avec, le plus souvent, son inévitable hareng en travers de son bec coloré. J’ai traversé un banc de quelques centaines d’individus, avec le bon bec, mais sans les harengs. Quelques photos trouvées sur le net



 A priori, l’île de Fugloya avec sa falaise bien haute face à la mer est un lieu de reproduction.





Arrivée à Bodo, où je dois re-expédier la balise chez le vendeur et accueillir une amie qui va m’accompagner pour une dizaine de jours. Une présence féminine impose un peu de rangement et de nettoyage. Et comme, déjà signalé dans ma râlerie du message précédent, aucune machine à laver accessible. Réduit à faire une lessive à la main, certes sous le soleil, mais à l’eau froide dans un air à 5 ou 6 degrés ! Pas dans un trou perdu, dans une grande ville! Bravo la Norvège riche et moderne !



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