jeudi 14 juin 2012

la route de la baleine



En quittant Senja pour Andenes, tout au nord de l’île d’Andoya, la plus septentrionale (cela faisait longtemps que ce mot n’avait pas été employé) de l’archipel des Vesteralen, j’attaque la route dite de la baleine, itinéraire touristique, par route et/ou ferry, qui parcoure à peu près tout l’archipel.

Vue du large, Senja a un certain cachet (merci de faire un effort d’extrapolation à partir de cette misérable photo !).



Certes ce n’est pas la première région montagneuse ‘pieds dans l’eau’ du coin, mais ici on dispose d’un peu de recul, contrairement aux fjords où on a le nez collé à la rive.

J’ai émis une observation peu flatteuse à propos du ponton de Gryllefjord, mais force est de reconnaître qu’il était tout a fait assorti au pont d’Ilanoo !!




Andenes est située sur un plateau assez vaste au ras de l’eau, au pied de la montagne, ce qui fait que c’est une ville (4000 habitants) assez étalée, avec des rues à 90°, qui lui confèrent un coté ville américaine !






Et il y a un des rares grands phares de Norvège



Historiquement très gros port de pêche, avec son lot de catastrophes matérielles et humaines compte tenu de son emplacement (les énormes digues qui le protègent désormais sont assez récentes), Andenes est aussi orienté aujourd’hui vers le tourisme avec notamment des safaris baleines et macareux, et aussi, encore et toujours la pêche de loisir.



Les bâtiments jaunes du port sont du plus bel effet au soleil de minuit.



Puisque baleine il y a dans le coin parait-il, je vais tenter ma chance. Encore que, au vu d’un diaporama présenté au centre de ladite baleine, la prestation en mer de ces cétacés s’apparente à la natation synchronisée où l’on ne voit que les jambes des ‘danseuses’ manifestement capables de respirer par les pieds !! Mais probablement un grosse queue de quelques tonnes (je parle bien de l’appendice caudal) est plus spectaculaire qu’une dizaine de jambes graciles.

A suivre donc !

Le ‘whalesafari’ garantit l’observation d’un cétacé à 100% (sinon il y a remboursement). En voyant partir ce matin le bateau dédié au safari fort de ce savoir faire manifeste, avec des dizaines de touristes à bord ; mon idée première était de le ‘pister’ par l’AIS pour connaître le lieu idéal. Mais le nez collé à mon écran, je n’ai pu que constater que le traître n’émettait pas, quand bien même il transporte des passagers, ce qui théoriquement rend l’équipement obligatoire. Mais peut être bénéficie-t-il d’une dérogation au titre de la protection des sources !

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