En quittant Senja pour Andenes, tout au nord de l’île
d’Andoya, la plus septentrionale (cela faisait longtemps que ce mot n’avait pas
été employé) de l’archipel des Vesteralen, j’attaque la route dite de la
baleine, itinéraire touristique, par route et/ou ferry, qui parcoure à peu
près tout l’archipel.
Vue du large, Senja a un certain cachet (merci de faire un
effort d’extrapolation à partir de cette misérable photo !).
Certes ce n’est pas la première région montagneuse ‘pieds
dans l’eau’ du coin, mais ici on dispose d’un peu de recul, contrairement aux
fjords où on a le nez collé à la rive.
J’ai émis une observation peu flatteuse à propos du ponton
de Gryllefjord, mais force est de reconnaître qu’il était tout a fait assorti au
pont d’Ilanoo !!
Andenes est située sur un plateau assez vaste au ras de
l’eau, au pied de la montagne, ce qui fait que c’est une ville (4000 habitants)
assez étalée, avec des rues à 90°, qui lui confèrent un coté ville
américaine !
Et il y a un des rares grands phares de Norvège
Historiquement très gros port de pêche, avec son lot de
catastrophes matérielles et humaines compte tenu de son emplacement (les
énormes digues qui le protègent désormais sont assez récentes), Andenes est
aussi orienté aujourd’hui vers le tourisme avec notamment des safaris baleines
et macareux, et aussi, encore et toujours la pêche de loisir.
Les bâtiments jaunes du port sont du plus bel effet au soleil
de minuit.
Puisque baleine il y a dans le coin parait-il, je vais
tenter ma chance. Encore que, au vu d’un diaporama présenté au centre de ladite
baleine, la prestation en mer de ces cétacés s’apparente à la natation
synchronisée où l’on ne voit que les jambes des ‘danseuses’ manifestement
capables de respirer par les pieds !! Mais probablement un grosse queue de quelques tonnes (je parle bien de l’appendice caudal) est plus spectaculaire
qu’une dizaine de jambes graciles.
A suivre donc !
Le ‘whalesafari’ garantit l’observation d’un cétacé à 100%
(sinon il y a remboursement). En voyant partir ce matin le bateau dédié au
safari fort de ce savoir faire manifeste, avec des dizaines de touristes à
bord ; mon idée première était de le ‘pister’ par l’AIS pour connaître le
lieu idéal. Mais le nez collé à mon écran, je n’ai pu que constater que le
traître n’émettait pas, quand bien même il transporte des passagers, ce qui
théoriquement rend l’équipement obligatoire. Mais peut être bénéficie-t-il
d’une dérogation au titre de la protection des sources !
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