Sous le soleil et tout au fond d’un Fjord, donc bien
abritée, Bergsfjord a offert un spectacle d’une grande sérénité. Le voilier sur
la 3ème photo n’est pas Ilanoo mais celui du plaisancier local et
donc l’un des 10 plus septentrionaux
Et même si le soleil de minuit était masqué par les
montagnes, il y a eu de belles lumières (photos prises vers 23h)
Et même si le cadre est agréable, parfois les conditions
sont rudes pour mettre le blog à jour !
Brève escale à Hammerfest, ville moderne (3 fois rasée par
les éléments ou les hommes, 3 fois reconstruite) reconvertie en ville gazière
avec une très grosse installation de liquéfaction. Son église luthérienne,
dessinée par un certain Hans Magnus célèbre parait-il, est le monument fétiche
de la ville. On peut constater qu’ici les séchoirs à morue servent de
pare-avalanches
Sur la route vers Havoysund, une pause dans une crique très
fermée, donc bien abritée, en plein pays Sami. Il est dit que les Samis
viennent faire se baigner leurs rennes à cet endroit. Pas vu l’ombre d’un
vivant, ni signaux de fumée signalant notre présence en tant qu’intrus. Dans ce
cadre austère, soumis au vent catabatique qui poussait la bateau à quelques
mètres d’un pont délabré, le lieu n’a pas paru digne d’y passer la nuit, et
donc la pause fut brève.
Réflexion faite, il est probable que Segvlik était aussi un
village Sami, d’où cette ambiance particulière
Toutefois c’est l’occasion d’observer la coiffure traditionnelle
sami !
Le paysage devient carrément rude, sans aucune végétation.
Dans ce contexte Havoysund parait pittoresque. Petit village (1000 habitants)
mais port de pêche très actif (le harbour master m’a annoncé plusieurs millions
de tonnes débarquées par an, mais peut être est-ce un ancien marseillais), la
palette de couleur des maisons est plus vaste que plus au sud où le rouge sang
et l’ocre prédominent.
Les fjords, l’eau parfois bleue et le pont élevé, Havoysund
rassemble tous les symboles de la côte norvégienne.
Vu d’ici les satellites géostationnaires de télévision sont
au niveau de l’horizon, ce qui contraint de placer les paraboles sur des points
hauts, et orientées presque vers le sol. Peut être qu’ici on ne capte que le
haut de l’image !
le 71ème parallèle nord a été franchi tant en
bateau qu’à pied.
Du coup on a été pisser au vent (force 7 à 8) au nord de
l’île, dans la ferme éolienne d’Havoya (gérée par Artic Wind, tout un
programme). Le Cap Nord n’est pas visible, mais vraiment pas loin
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