dimanche 20 mai 2012

De Bergsfjord à Havoysund

Sous le soleil et tout au fond d’un Fjord, donc bien abritée, Bergsfjord a offert un spectacle d’une grande sérénité. Le voilier sur la 3ème photo n’est pas Ilanoo mais celui du plaisancier local et donc l’un des 10 plus septentrionaux







Et même si le soleil de minuit était masqué par les montagnes, il y a eu de belles lumières (photos prises vers 23h)




Et même si le cadre est agréable, parfois les conditions sont rudes pour mettre le blog à jour !






Brève escale à Hammerfest, ville moderne (3 fois rasée par les éléments ou les hommes, 3 fois reconstruite) reconvertie en ville gazière avec une très grosse installation de liquéfaction. Son église luthérienne, dessinée par un certain Hans Magnus célèbre parait-il, est le monument fétiche de la ville. On peut constater qu’ici les séchoirs à morue servent de pare-avalanches






Sur la route vers Havoysund, une pause dans une crique très fermée, donc bien abritée, en plein pays Sami. Il est dit que les Samis viennent faire se baigner leurs rennes à cet endroit. Pas vu l’ombre d’un vivant, ni signaux de fumée signalant notre présence en tant qu’intrus. Dans ce cadre austère, soumis au vent catabatique qui poussait la bateau à quelques mètres d’un pont délabré, le lieu n’a pas paru digne d’y passer la nuit, et donc la pause fut brève.




Réflexion faite, il est probable que Segvlik était aussi un village Sami, d’où cette ambiance particulière

Toutefois c’est l’occasion d’observer la coiffure traditionnelle sami !




Le paysage devient carrément rude, sans aucune végétation. Dans ce contexte Havoysund parait pittoresque. Petit village (1000 habitants) mais port de pêche très actif (le harbour master m’a annoncé plusieurs millions de tonnes débarquées par an, mais peut être est-ce un ancien marseillais), la palette de couleur des maisons est plus vaste que plus au sud où le rouge sang et l’ocre prédominent.









Les fjords, l’eau parfois bleue et le pont élevé, Havoysund rassemble tous les symboles de la côte norvégienne.


Vu d’ici les satellites géostationnaires de télévision sont au niveau de l’horizon, ce qui contraint de placer les paraboles sur des points hauts, et orientées presque vers le sol. Peut être qu’ici on ne capte que le haut de l’image !




le 71ème parallèle nord a été franchi tant en bateau qu’à pied.




Du coup on a été pisser au vent (force 7 à 8) au nord de l’île, dans la ferme éolienne d’Havoya (gérée par Artic Wind, tout un programme). Le Cap Nord n’est pas visible, mais vraiment pas loin




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