Ayant lu qu’il y avait près d’ici le seul glacier d’Europe
continental qui se jette directement dans la mer, tout au fond du Jokelfjord,
cela a paru un objectif digne de ce nom.
Le 12 donc, après un passage tout en sérénité à coté d’une
plage avec des eaux presque turquoises
Le nouvel équipier a eu droit, en quelques heures, à un
échantillon de la météo norvégienne avec soleil, averses de neige et rafales de
vent soudaines à 30 nœuds, manœuvres des voiles en urgence, etc... A l’entrée
du Jokelfjord, l’occasion s’est présentée d’avoir enfin quelques touches de
couleur sur les photos. Le norvégien du nord s’affranchit apparemment de la
‘dictature’ du rouge sang et de l’ocre, avec notamment un bleu bien vif.
Le glacier s’avère moins spectaculaire qu’espéré, mais la
partie supérieure sous le soleil a quand même un peu de gueule
Le lendemain, sous le soleil, étape vers Seglvik, paté de
quelques maisons et un petit port a priori sympathique, malgré le comité
d’accueil sur le ponton, en tout cas dans un joli cadre.
Changement d’ambiance le 14 avec un coup de vent
théoriquement modéré (6/7) mais avec des rafales jusqu’à 60 nœuds et ciel bien
gris.
Avec ses maisons quasi désertes, des voitures éparses à droite à gauche, un seul humain aperçu de loin en 48 heures, Segvlik a paru bien morne, voire glauque.
Une petite cabane, qui est en fait la poste en libre
service, heureusement bien arrimée, a servi de cabine téléphonique une bonne
partie de la journée.
Seglvik est à la limite entre les départements de Troms et
du Finnmark, le plus au nord et le plus à l’est (après c’est la Russie). Le
Finnmark est le pays des rennes, et effectivement ils paraissent plus nombreux
que les humains dans le coin !
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